Rien ne prédestinait Rémi TARRICONE à fabriquer un jour des parapluies.
De son CAP employé de bureau à sa maîtrise en droit à l’université, il exerce pendant plusieurs années le métier de comptable en entreprise.
Son envie d’entreprendre se fait sentir dès 2007 lorsqu’il crée son agence immobilière, puis en 2014, avec la création d’une agence photo spécialisée en images immobilières.
Ces expériences entrepreneuriales le laissent cependant sur sa faim, car Rémi ne veut plus simplement entreprendre pour proposer des services, il veut créer des objets.
Alors, pendant 3 ans, tout en travaillant, il se consacre à une formation en design produit auprès d’un établissement d’enseignement à distance. Et fort de ses acquis, à 51 ans, il décide de créer, avec l’un de ses anciens employeurs, sa fabrique de parapluies, la Maison MIREILLE.
Rémi est un pugnace optimiste, il croit en son étoile et se donne les moyens pour réussir : « j’ai pour modèles des hommes comme Ferdinand CHEVAL ou Raymond LOEWY, qui, chacun dans leur domaine, ont travaillé dur pour réaliser leurs rêves ».
« Pour arriver au but,
il faut être têtu »
(Ferdinand CHEVAL
inscription sur la villa Alicius)
C’est animés par la passion que nous avons fondé la Maison MIREILLE.
Passion du parapluie d’abord, objet exigeant qui nécessite de multiples savoir-faire pour sa fabrication et un sens aigu de l’esthétique. Cette passion nous amène à concevoir nous-mêmes les pièces de nos parapluies, à réfléchir à chaque détail technique qui permettrait d’optimiser la fabrication ou l’expérience utilisateur. Si le parapluie a plus de 3 siècles d’existence, nous croyons qu’il est encore possible d’innover, d’améliorer les choses. L’innovation est et sera notre fil d’Ariane. Nous ne cesserons jamais d’apporter des améliorations à nos produits.
Passion de l’excellence ensuite, qui nous conduit à confier la fabrication de nos pièces à des entreprises françaises plutôt qu’étrangères. Le made in France nous tient à coeur, et nous avons le secret espoir de redonner des couleurs à l’industrie française du parapluie, qui s’est malheureusement réduite à peau de chagrin dans les années 80, à cause d’une délocalisation effrénée.
Le saviez-vous ? Chaque année, pas moins de 10 millions, oui, 10 millions de parapluies sont jetés en France. Face à ce chiffre vertigineux, en tant que nouvel acteur français du parapluie, nous devions réagir et proposer un produit différent qui ne s’inscrive pas dans une production de masse.
Nous pensons qu’il n’y a pas de fatalité à la surconsommation. Ainsi, après 2 années de recherche et développement, nous sommes fiers de proposer un parapluie totalement nouveau, qui privilégie l’utilisation de matériaux naturels ou recyclables, comme les métaux, le bois, le cuir et les tissus naturels.
Eco-concevoir, c’est aussi penser à la fin de vie du produit. Nous avons conçu notre parapluie de telle sorte que chaque élément puisse être démonté facilement pour être recyclé. Tout simplement !
Chez Maison MIREILLE, nous pensons que simplicité rime avec réparabilité et durabilité.
Ainsi, en utilisant notre parapluie, vous retrouverez le plaisir de l’ouvrir et de le refermer à la main. Nous avons banni tout système d’ouverture/fermeture automatique à ressorts, source de complication.
Notre parapluie a été pensé comme un meccano et s’assemble en quelques minutes à la main. Ainsi, en cas de casse, chaque pièce peut être remplacée aisément. Cela prolonge d’autant la vie du parapluie.
Simplicité rime aussi avec « indémodabilité ». Grâce à sa couverture et à sa poignée interchangeables, nos parapluies évolueront avec les tendances. La structure du parapluie se garde, les éléments visibles peuvent être changés au gré des envies de chaque utilisateur.
Nous comptons ainsi développer chaque année des collections de couvertures et de poignées.
Notre parapluie est fabriqué à plus de 80 % dans l’hexagone et nous en sommes fiers ! Nous avons sélectionné les meilleurs artisans, les meilleures PME françaises pour la fabrication de nos pièces
En privilégiant les acteurs locaux, nous gagnons en qualité, en efficacité et réduisons notre empreinte carbone. C’est bon pour l’environnement et nous devenons, à notre niveau, acteur de la relocalisation.
80 %, c’est bien. Nous visons cependant une production 100 % française d’ici 2 ans.